Les opportunités d’aborder, même légèrement, les questions liées à l’Ukraine sont nombreuses même si cet événement historique n’a pour l’instant qu’un impact mesuré sur notre activité.
1- Réunion Apec
Cette photo où je me positionne devant les 3 drapeaux de la France, de l’Europe et de l’Ukraine a été prise par un de mes collègues nordistes ce 28 Mars à Paris au siège de l’APEC dans le sud de Paris où était organisé une rencontre des mandatés CFTC ou CFTC-CADRES dans les CPR (Comités paritaires Régionaux) APEC (Association Pour l’Emploi des Cadres) avec plusieurs responsables de … l’APEC.
Pour rappel, l’Apec, peu connue généralement chez les jeunes embauchés, est financée par les cotisations des cadres et des entreprises du secteur privé avec pour objectif le service et le conseil dans la recherche d’emplois pour les entreprises et les cadres.
2 – Négociation “don-de-jours-de-repos”
Rappel :
- un salarié peut depuis 2015, sur sa demande et en accord avec son employeur, renoncer anonymement et sans contrepartie à tout ou partie de ses jours de repos non pris (Code du travail, art. L. 1225–65–1).
- Cette renonciation s’effectue au bénéfice d’un autre salarié de l’entreprise qui assume « la charge d’un enfant âgé de moins de vingt ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident d’une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants ».
Avenant Ukraine aux ‘dons de jour’
Capgemini a décidé, dans le contexte de la crise ukrainienne, de mettre à la négociation un avenant à l’accord sur le don de jours de repos pour permettre aux salariés de nationalité ukrainienne ou pouvant justifier d’avoir de la famille en Ukraine d’en disposer. Il faut savoir que Capgemini dispose de 1500 salariés en Ukraine et qu’une quinzaine de ressortissants russes ou ukrainiens sont basés en France.
Cette disposition exceptionnelle et limitée dans le temps vise à accompagner les salariés concernés des sociétés de l’UES Capgemini. Elle pourrait être renouvelée par la suite, en cohérence avec la politique du Groupe et dans l’hypothèse d’autres conflits impliquant des pays où Capgemini a des salariés.
3 – L’ukraine, un sujet qui reste délicat notamment pour nos entreprises… mais les syndicats dénoncent l’agression
Dans cet article de fin Février 2022, de nombreux observateurs ne voient pas comment la situation pourrait évoluer favorablement pour le dirigeant russe.
Le positionnement n’est d’ailleurs pas simple pour tous les salariés ukrainiens des sociétés françaises et les entreprises qui les embauchent même si l’arrêt de l’activité apparaît à terme comme la solution la plus honorable.
Dans tous les cas, les confédérations syndicales CGT, FO, CFDT, CFE-CGC et nous-mêmes CFTC :
- dénoncent l’agression contre l’Ukraine décidée et mise en œuvre par le gouvernement de la Russie
- dénoncent cette guerre qui viole la souveraineté d’un pays et le droit international ainsi que les principes fondateurs de la Charte des nations unies
- expriment leur soutien aux populations, travailleurs et à leurs syndicats qui sont d’ores et déjà victimes, comme elles le sont toujours lors des conflits
Pour finir, un clin d’oeil venu du fond des âges (les années 80) d’un vieux président qui en son temps a plaisanté avec les russes avant qu’il devienne, pour une 1e fois, une démocratie.