À la veille des élections européennes, la CFTC plaide pour une Europe plus démocratique, plus forte au plan économique, plus sociale et plus verte. Pour la CFTC il faut :
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Articuler démocratie nationale et européenne
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Renforcer l’autonomie stratégique européenne
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Une Europe plus stratège au plan commercial
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Faire progresser l’Europe sociale
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Répondre aux défis écologiques
La CFTC milite pour la création d’une capacité d’investissement durable au sein de l’UE afin de favoriser les investissements publics dans les transitions numérique et écologique.
La CFTC appuie notamment l’instauration d’une taxe européenne sur les transactions financières, avec un taux uniforme dans tous les pays membres. Elle préconise également un renforcement de la fiscalité des multinationales.
La CFTC demande à l’UE d’introduire des clauses de réciprocité dans les accords commerciaux avec les pays tiers. Les produits importés dans l’UE doivent se conformer aux mêmes standards écologiques et sociaux que ceux des produits fabriqués dans l’UE.
Notre organisation milite pour des initiatives européennes pour sécuriser la santé et la sécurité des travailleurs.
La CFTC préconise l’adoption d’une directive européenne sur les risques psychosociaux et le bien-être au travail, visant à harmoniser la définition et la prévention de ces risques dans tous les États membres. Cette initiative devrait notamment traiter de l’intensification du travail liée aux nouvelles pratiques organisationnelles comme le télétravail ou la semaine de quatre jours. Elle devrait également prendre en compte les conséquences des nouveaux outils numériques, y compris l’intelligence artificielle (IA).
La CFTC soutient l’instauration d’un véritable droit à la déconnexion garanti au niveau européen.
Notre organisation plaide également pour une initiative européenne visant à prévenir les impacts du changement climatique sur les conditions de travail et la santé des travailleurs.
Pour favoriser la transition écologique des entreprises, la CFTC préconise le renforcement des conditions sociales et environnementales tant au niveau national qu’européen : l’octroi des aides et des marchés publics devrait être subordonné au respect de critères objectifs en matière d’emploi et de réduction de l’empreinte écologique des entreprises.
La CFTC préconise que l’écart entre le plus petit salaire et le salaire le plus élevé soit limité à un multiple de 20, et que ce soit une condition pour l’attribution de subvention.
L’Union Européenne est plus que jamais confrontée à des défis multiples : écologiques, sociaux, économiques ou encore agricoles.
Voter le 9 juin, c’est prendre une part active à l’ensemble de ces défis !
Voir le texte completCFTC-plaidoyer pour l'Europe