Mobilisation du 18 septembre : pourquoi la CFTC manifestera ?
La CFTC rejoint l’intersyndicale pour protester contre les 40 milliards d’euros d’économies prévues par le gouvernement.
La CFTC reconnaît la gravité de la situation budgétaire, mais refuse que les efforts soient injustement répartis, notamment au détriment de la protection sociale.
Projet de budget du gouvernement : les critiques de la CFTC
● Une justice sociale mise à mal par la suppression de 2 jours fériés, le durcissement de l’assurance chômage (4e fois depuis 2019) et l’absence de suivi et d’évaluation des aides publiques aux entreprises (211 milliards € en 2023).
La CFTC considère que les économies pèsent uniquement sur les actifs, sans contrepartie par les entreprises.
● Une solidarité nationale affaiblie avec la dégradation des conditions de vie de plus précaires avec la mise en place d’une année blanche tandis que les plus riches dont la fortune augmente de 24% ne sont pas sollicités.
La CFTC rappelle que les richesses produites et accumulées proviennent en grande partie des infrastructures (transports, énergies, services publics…) financées par la dépense publique donc par les contribuables, les consommateurs, bref … nous toutes et tous !
Appels à « tout bloquer » le 10 septembre : La CFTC ne s’associe pas
● Les adhérents sont libres de rejoindre ou non ces appels mais en tant qu’organisation syndicale, la CFTC ne soutient pas ces mouvements spontanés : les mots d’ordre sont flous ou contradictoires, la légitimité des syndicats et partis politiques est remise en cause et le risque de récupération politique n’est pas exclu.
Ce n’est pas ainsi que la CFTC conçoit son rôle et son action. La CFTC croit en la mobilisation concertée, organisée par des collectifs légitimes car représentatifs (puisque élus), et dont le savoir-faire en la matière n’est plus à prouver.
C’est à cette forme de mobilisation, que tous les adhérents CFTC sont appelés à manifester le 18 septembre afin de faire entendre de manière pacifique et responsable la voix des travailleurs, pour que la France adopte un budget juste, où les efforts ne seront acceptables que parce qu’ils seront équitablement répartis !